Nous sommes en 2012, sur une île qu’on appelle grande bretagne. Un pays où naissent des hommes libres et égaux, un véritable paradis sur terre. La reine a cédée sa place à l’un des fils Williams. Malgré ses antécédents, il dirige le pays d’une main de fer en compagnie du gouvernement. Ses ministres sont là pour l’épauler et il décide d’intégrer un nouveau programme de surveillance. La sécurité avant tout, c’est ce qu’il répète lors des conférences. Le projet aboutit et les premières caméras sont installées dans les endroits les plus fréquentés de Londres.
Sceptiques dans un premier temps, les citoyens finissent par se faire à cette idée. Les chiffres sont là pour le prouver, le taux de criminalité à fortement baissé. Londres devient alors un cocon, le berceau de la vie. Un sentiment de sécurité qui fait des envieux. Face au succès, le projet prend de l’ampleur, il s’étend à l’intra-muros de Londres. A chaque coin de rue, il existe désormais une caméra. Certains se sentent rassurés tandis que d’autres ont basculés dans le dubitatif. Quelles étaient les intentions réelles de ce cher roi ?
Epiés, surveillés, fliqués c’est le sentiment que partage la population anglo-saxonne. Face à ceci, les premières manifestations, les premières protestations éclatent. Les british veulent se sentir en sécurité mais certainement pas comme des rats de laboratoire, observés à longueur de journée. Face à cette réaction, le gouvernement a les épaules larges et il reste sur ses positions. Le temps passe et il faut malheureusement des morts, des attentats pour que la couronne tombe.
Williams s’est cassé la figure et il est forcé, contraint d’abandonner son plan de vidéo surveillance. Ainsi, les caméras sont désinstallées les unes après les autres pour replonger Londres dans l’anonymat. Par la force de son peuple et les contestations du parlement, le gouvernement est renversé, l'ensemble des ministres se voient éjecter de leur poste, y compris le premier. La dure loi de la solidarité ministérielle. C’est là toute la bêtise humaine car les criminels refont surface, le profond sentiment d’insécurité se fait ressentir. L'économie anglo-saxonne s'est écroulée au même rythme que la sécurité, l'immigration...
Une ville où les anciens golden boys et les anciennes working girls fréquentent et côtoient les dealers de drogues, les meurtriers et parfois même le sont eux mêmes. Un monde à part, sans dessus dessous, plus de royalties ni de suprématies, chacun fait ce qu’il lui plait et ce dont il a envie. Les autorités, les forces de l’ordre se retrouvent complètement dépassées par la situation mais essayent de préserver le peu d’humanité qui existe encore dans cette ville. Les médecins sont des passeurs de morphine, certains flics ferment les yeux contre des pots de vin, les avocats se voient offrir tout ce qui est bon à recevoir, drogues, femmes et argent.
Un monde de débauche, où les sept péchés capitaux sont l’unique religion. Un monde ou le peuple a su s'attirer les faveurs du parlement, cela peut paraître paradisiaque mais lorsqu’on y entre, c’est les portes de l’enfer qui se referment et qui laissent apparaître ce monde sinistre. Néanmoins, une organisation s’est tapi dans l’ombre, loin de tous ces vices, des survivants en quelques sortes, peu nombreux, néanmoins, ils ont su garder la tête froide. Elle agit dans le plus grand secret, des personnes de confiance et un règlement strict.
Ces règles là ne sont pas faites pour être enfreintes, un code de l’honneur qui se retrouve bafouer et c’est la mort assurée. Des membres mystères pour une organisation secrète, personne n’en connaît l’existence. C’est un cercle privé, si vous avez encore l’âme pure et la tête froide, peut être qu’elle viendra à vous pour vous sauver de ce machiavélisme…Bienvenue à Londres et surtout soyez prudent…
Sujet: Il était une fois ( part.1 ) 
Sam 14 Mar - 16:38
